mess is mine --

Invité

ft. nicola peltz/@tumblr.

ruby, allen
When you think of love, do you think of pain ?

NOM COMPLET: Allen, un nom qui n'inspire rien, juste la banalité. Ruby c'est déjà mieux, ça fait penser aux pierres précieuses, la plus belle de toute, c'est ce que ta mère te disait. ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 24 aout, Allendale. NATIONALITÉ ET ORIGINES: américaine, ta mère aimait te dire qu'elle venait de france, que tu avais même une tante qui habitais non loin de la tour eiffel. Mais maintenant t'es presque sûre que rien de celà n'était vrai. JOB, ETUDES: les études ça n'a jamais été ton fort. Déjà à la petite école, tu faisais semblant d'être malade pour rester sous les draps toute la journée, une vraie petite comédienne. Et quand il fallait te trainer de force en cours, tu faisais des caprices pas possible. Tu es allé au collège, mais tu passais la plupart de ton temps à sécher les cours. T'as aucun diplôme en poche, rien qui peut te promettre un avenir brillant. Depuis peu tu fais le ménage au motel du coin, c'est pas un super boulot, mais c'mieux que rien. STATUT MONÉTAIRE: ($$$$$$$), tu n'as pas eu la chance de naitre dans une famille riche. Le frigo vide à la fin du mois, tu l'as connu toute ton enfance et surement toute ta vie. Ce n'est pas un problème pour toi, tu assumes pleinement le fait de ne pas avoir trop d'argent. STATUT CIVIL: célibataire, tu n'as jamais eu de relation sérieuse. C'est cliché, mais l'amour et toutes ces conneries de sentiments ce n'est vraiment pas ton truc. T'as peur de confier ton coeur, peur de te faire briser. Alors tu gardes tout pour toi, égoïste un peu. STATUT FAMILIAL : ton père a disparu un peu avant le jour de ta naissance. Tu as grandi seule avec ta mère. Ta mère qui n'allait jamais vraiment bien. Elle a passé sa vie à se nourrir de cachets en tout genre et à boire de l'alcool. Elle était un peu folle, elle avait un truc dans sa tête qui déconnait. Pourtant tu as toujours fait en sorte de la rendre heureuse, tu as toujours fait en sorte d'être présente, d'essuyer ses crises de larmes ou de colère. Ta mère est morte il y a trois ans et tu ne pourras certainement jamais t'en remettre. TRAITS DE CARACTÈRE: débrouillarde, sauvage, solitaire, fêtarde, droguée, irresponsable, maline, observatrice, secrète, rancunière, parfois violente, incapable d'exprimer ses sentiments, lunatique, volage. GROUPE: vénus.

take a heart and take a hand.

Ruby vit seule dans un petit appartement qu'elle loue depuis peu. Elle adore être chez elle, c'est son cocon, son endroit à elle où elle se sent en sécurité. Elle peut passer des heures sur le canapé, à flâner en regardant la télé ou en lisant. - La blonde passe beaucoup de temps à lire, elle adore les histoires. Elle possède tout un tas de livres, ça va des contes pour enfants à des manuels pour apprendre à bricoler. - Elle a voulu cuisiner une fois, une vraie catastrophe. Elle était à deux doigts de mettre le feu dans son appartement, alors depuis, elle évite de recommencer et achète le plus souvent de la nourriture toute prête ou à emporter. - Elle possède pas mal de vêtements, la plupart trouver dans des friperies ou acheter sur internet contre quelques dollars. Ruby n'est pas toujours très féminine, mais elle sait se mettre en valeur quand il le faut. - Elle fume depuis pas mal d'années, une mauvaise habitude qu'elle aimerait faire disparaitre. - Elle a une trouille bleue des chats et ça depuis qu'elle est gamine. Elle ne supporte pas d'en croiser un, elle pense que ces animaux portent la poisse. - Il lui est déjà arrivé de finir sa nuit au poste de police, menottes aux poignets. Souvent les flics du coin la ramasse quand il la croise dans la rue et que la blonde ne marche plus très droit. C'est pour la mettre en sécurité qu'ils disent. - Un peu klepto, Ruby glisse souvent des paquets de chips ou des barres de céréales dans les poches de sa veste. C'est puéril, mais elle adore la petite sensation d'adrénaline qui monte en elle lorsqu'elle le fait. -regarder les étoiles, courir sous la pluie, s'assoir dans l'herbe et gribouiller dans ton carnet, dormir avec la fenêtre ouverte (même en hiver), trainer en jogging toute la journée, manger des céréales multicolore (ceux pour les enfants), boire à la bouteille, ne jamais faire la vaiselle, laisser tes fringues trainer partout, t'endormir dans un bon bain chaud, allumer des bougies qui sentent bon la noix de coco, regarder des dessins animés, manger des plats bien gras puis le regretter après, faire le tour de la ville sur ton vélo rose barbie, passer des heures à la bibliothèque le nez dans les bouquins, essayer d'apprendre le français puis abandonner, mettre la musique à fond, faire crier les voisins, danser sur les tables, être ivre, passer des nuits à regarder des vieux films en noir et blancs, jouer aux fléchettes, voler des barres de chocolats au gas pump, entrer dans la piscine de l'université en pleine nuit, monter sur les toits, trainer dans la forêt.

PSEUDO, PRENOM: spf. ÂGE, PAYS: 21, france. CONNEXION: 5/7. AVIS SUR LE FORUM: c'est une bombe I love you

. TYPE DE PERSONNAGE: inventé. AUTRE: cat

Invité

like an ocean takes the dirty sand.

tu croyais au paradis et à toutes ces conneries. tu pensais que ton esprit s'envolerait par delà les nuages, que tu restais d'une certaine façon 'vivante'. mais ça c'était quand t'était gamine, naïve et innocente. faut dire que ta mère avait une façon bien à elle de voir la vie, tout n'était pas clair dans sa tête. elle avait une araignée au plafond, parfois elle voyait des choses et tout le bordel. toi tu pensais que c'était normal, que tout le monde était comme ça. puis t'as grandis, t'entendais les gens qui rigolaient sur la femme qui t'as mis au monde, les gens qui crachaient et qui avaient de la pitié dans le regard lorsqu'ils te voyaient. ta mère était folle, tout le monde était au courant et pourtant personne n'était là pour l'aider, sauf toi et les médicaments. des pilules elle en gobait au moins une dizaine par jour. des rouges au petit déjeuner, des roses le midi et des bleues le soir. il y avait les bons jours, les jours où elle souriait, où elle était presque heureuse. mais ils étaient plutôt rares. les mauvais jours c'était les crises de larmes, les crises de nerfs. les assiettes qui se fracassent, les bouteilles d'alcool qui se vident. plus tu grandissais, plus ses symptômes empiraient. son médecin traitant était à deux doigts de la faire interner. sauf qu'il n'en a pas eu le temps, parce que ta mère cette faible a mis fin à ses jours. c'est moche, mais c'est comme ça. t'évites de trop en parler, même d'y penser. tu fais comme si rien ne c'était passé, comme si ta mère était morte dans un accident de voiture ou quelque chose du genre.

encore une soirée trop arrosée. tout ton monde tremble autour de toi, comme s'il allait exploser. tu poses ta main sur le mur pour ne pas tomber et tu avances vers la sortie. de l'air, il te faut de l'air. tes pieds nus sur l'herbe humide, tu lèves le nez en direction du ciel puis tu allumes ton joint. ce soir rien ne va, c'est l'anniversaire de la mort de ta mère. l'anniversaire, tu sais pas trop comment appelé ça autrement. elle te manque, t'as l'impression d'avoir un trou béant dans la poitrine. t'as l'impression d'avoir un manque qui te suis presque constamment. c'est comme si t'étais amputé, comme si un bout de ta vie s'était envolé avec elle. la marijuana rend ton esprit brumeux, tu t'éloignes de la maison sans même un regard en arrière. c'pas comme si t'étais venu avec des amis ou des gens importants. tu marches sur le bitume, puis sur le chemin qui mène au cimetière. tes pieds s'accrochent à des cailloux, mais peu importe la douleur, tu continues. la tombe de ta mère est un peu à l'écart, un peu éloigné. tu t'assois sur le sol, le dos contre la pierre tombale et tu restes là, à attendre. parfois tu pleurs, mais pas ce soir. tu sors une flasque argentée de la poche de ta veste et tu portes le goulot à tes lèvres. l'alcool te brûle la gorge, il réchauffe ton corps engourdit par le froid ou le chagrin. t'as l'impression de vivre en noir et blanc, t'as l'impression que plus rien ne brille. comme si tout n'avait plus aucune importance. tu devrais peut-être te faire aider, aller voir un psy, tout ça. mais t'es incapable de prendre la moindre décision sur ta vie, parce que t'as toujours peur des conséquences, peur de faire le mauvais choix. tu te détruits petit à petit, t'en est totalement consciente. mais c'est tellement plus simple comme ça, tellement plus simple de s'échapper devant le moindre problème, de contourner les barrières. les rayons du soleil te réchauffe le visage, t'ouvre tes yeux. une nouvelle journée. t'es déjà en retard pour le boulot, alors tu te lèves et tu quittes le cimetière. tu souris lorsque tu croises la petite vieille qui vient fleurir la tombe de son mari, tu souris parce que c'est plus simple comme ça, de faire comme si tout allait bien.