( le gendarme ou le voleur )

like an ocean takes the dirty sand.
Je ne guérirai pas de cet amour. Tu m'as pris ma lumière, ma sève, ma confiance. Mes jours sont vides, ma vie est morte. Je fais juste semblant. De sourire, d'écouter, de répondre aux questions. Tout les jours, j'attends un signe, un geste. Que tu me délivres de ce trou noir dans lequel tu m'as laissée et que tu me dises pourquoi. Pourquoi m'as tu abandonnée ?

Tout était flou. Les souvenirs rongés par l'alcool comme les sentiments du passé. A peine as-tu fermé les yeux, que tu entendais encore ce coup de feu fatal et la chute de sa fiancée. Vous étiez là, ensemble dans une bijouterie pour choisir un cadeau, un vulgaire cadeau pour ta mère, un bracelet élégant pour son anniversaire. Soudain, la porte s'était ouverte sur deux hommes cagoulés. Par réflexe, tu avais poussé Clark derrière toi avant de porter ta main sur ton arme, mais l'un des braqueurs t'avait déjà vu et t'avait menacé de son arme de poing avant que tu dégaines la tienne. Tu lui avais donné ton arme de service et tu t'étais plié à ses ordres. Tu t'étais ventre à terre sans bouger. Il t'avait menacé de te tuer, tu avais tremblé comme un enfant car la mort était effrayante. Les braqueurs avaient dévalisé les rayons, cassant les vitrines, désarmant l'unique vigile présent avant de se diriger vers la sortie. Tu avais vingt-cinq à cette époque. Tu pensais être le plus fort, le plus grand. Tu pensais être le héros alors tu t'étais redressé d'un bond, tu avais cru que tu aurais le temps de te diriger sous le comptoir pour actionner l'alarme, que c'était ton rôle. Seulement, tu n'avais pas prévu qu'un des braqueurs se retourne vers toi et te tire dessus. Peut-être était-il paniqué sous sa cagoule, peut-être que son coeur battait la chamade comme le tien qui menaçait d'exploser. Tu t'étais baissé pour éviter le tir car tu pensais être la cible, mais ce n'était pas le cas. Silence. Le bruit du silence et le bruit d'un corps qui s'écroule. Tu avais entendu l'autre braqueur insulter son camarade avant que les portes se ferment. Quand tu t'étais redressé, tu l'avais vu. Clark. Ta fiancée, ta belle fiancée aux cheveux roux était au sol, inerte. Une flaque de sang commençait à apparaître dans son dos. Tu avais compris qu'on l'avait visé car elle s'était levée pour te dire de ne pas y aller. Effroi, panique, nausée. Tu avais hurlé pour qu'on appelle les secours, tu avais supporté sa tête avant d'essayer de stopper l’hémorragie avec ta veste, mais il n'y avait rien à faire. Les secours étaient arrivés, ils l'avaient embarqué sur un brancard. Tout était flou. Le bruit des roues sur le carrelage froid du couloir qui mène vers le bloc opératoire, l'attente interminable et les questions de tes collègues pour l'enquête. Le dénouement funeste avait y lieu quatre heures plus tard, quand le chirurgien était sortit, le visage grave. C'était fini.


Je me souviens.
Bang bang.
Tout me revient.
Bang bang.
Et ce bruit là bang bang,
je ne l'oublierai pas.

La vie n'était pas rose. Elle était grise avec des teintes colorées parfois, quand elle voulait être chaleureuse et tu le savais bien. Depuis Clark, il y en avait eu d'autres, mais tu n'étais jamais partit avec elles. Elles étaient des femmes de passage, des aventures qu'on oublie bien vite. Pourquoi ? Parce que tu sais que tu ne peux pas, que tu ne veux pas t'engager sérieusement. Trois années n'ont pas suffi à faire ton deuil. Tu as accepté la situation, bien sûr, tu n'as pas eu le choix, mais tu vis toujours dans le souvenir de ton ancienne fiancée. Tu as gardé son chat, cette anomalie obèse sur pattes, mais c'est tout. Tu as jeté tout le reste, ses affaires, ses objets, ses souvenirs. Tu ne touches plus à la cuisine qui était son sanctuaire. Tu ne veux rien partager avec personne et surtout pas un psychologue. Alors tu t'es enfermé dans ton travail. Tu les traques, ces voyous, ces délinquants, ces tueurs qui t'ont privé de celle que tu aimais. Tu les arrêtes par tous les moyens et parfois, ce n'est pas très légal. Quand Clark est morte, tu as traqué comme un chasseur avec sa proie ce salopard qui avait tiré sur elle. Tes contacts t'avaient informé que c'était un petit caïd d'une banlieue voisine qui rêvait de s'acheter une belle moto avec son butin. Alors tu l'avais retrouvé et tu l'avais frappé, encore et encore dans une rue déserte, sans témoin. Puis, quand ce misérable était presque inconscient, tu n'avais pas pu te résoudre à l'achever. Tu avais appelé la police et les secours car tu étais un coeur noble au fond de toi. Trop noble pour t'abaisser à ça. Tu l'avais toujours regretté de ne pas avoir eu la force de tirer. Des souvenirs noirs devenus des regrets qui te hantent et qui dansent autour de toi. Bang Bang.


Elle était mon vent,
mes ailes,
ma vie en plus beau.

La main chapardeuse que tu voyais tentée de prendre son butin. Elle dérobait sans gêne, un sourire aux lèvres. De dos, elle devait avoir moins de la trentaine et déjà, une graine de délinquance. Quand elle avait terminé de commettre son larcin, elle plaça le flacon de parfum dérobé dans son sac à main et se dirigea vers la caisse. Elle n'était pas nerveuse, elle devait connaître les ficelles du métier. Tout était parfait, l'équation sans faute, mais une erreur était là. L'inattendu. Tu n'étais pas en service et tu avais tout vu. Tu te faufilas dans un rayon voisin et tu lui attrapas vivement le bras avant de le retourner pour l'empêcher de bouger. Tu avais à peine croiser son visage qu'elle commença à crier d'une voix perçante. « Au viol ! Aidez moi ! » lança-t-elle. Tous les clients ainsi que les vendeuses se tournèrent vers le couple. Tu levas les yeux au ciel et plaqua la voleuse contre un mur en cherchant rapidement ta plaque dans ta poche intérieure. « Officier Greyjoy, police. Cette femme allait vous voler un parfum. » expliquas-tu rapidement tandis qu'un vigile approchait, l'air féroce. « Voler ? Moi ? Vous faites erreur ! » lança la principale intéressée, consternée. Elle ajouta « Ca vous amuse de jouer au gendarme et au voleur ? Lâchez-moi ! » elle tenta de se débattre, en vain. Tu sortis de son sac le flacon, la preuve de sa culpabilité. L'inconnue haussa un sourcil et prit un air faussement innocent. « Vous l'avez mis là exprès ? Je n'y suis pour rien. » Tu soupires en posant le flacon dans les mains du vigile avant de te diriger vers la sortie. Les protestations de la voleuse continuaient de gagner en intensité dans le parking tandis que tu lui passas les menottes.

Nous sommes comme la nuit et le jour,
uc

je suis à la recherche de liens, n'hésitez pas à m'en demander, ma boîte mp est grande ouverte pour des relations en tout genre avec mon bel agent des forces de l'ordre qui accepte de vous faire souffler dans le ballon  

julian, je plussoie le choix d'avatar
bienvenue à toi sur le forum, j'aime beaucoup le début de ta fiche et je vais sans doute venir te mpotter.

Joanne Ashcroft a écrit:

en tant que bff de bass, on aura un lien obligatoire
bienvenue, j'adore l'avatar, l'pseudo et tout le reste      

évidemment
je débarque dans ta boîte mp de ce pas !

cleo, merci
je vais tenter de finir ma fiche dans la journée !

anaaaaa, que tu es belle
je te mp et #teamgreyjoy