Rule number one is that you gotta have fun — ft. Jace

Boys they like the look of danger

Jace & Henrik

Encore une longue soirée. Travailler la nuit n’était pas vraiment évident mais après tout, n’était-ce pas un choix ? Il avait décidé dans un premier temps par pure facilité de travailler dans un milieu qui lui donnerait de l’argent facilement en peu de temps sans avoir à donner de vraies garanties. Lorsqu’il était arrivé à Allendale, il y a quelques années de cela, il avait son plan en tête ; économiser et reprendre des études en droit pour lutter le crime organisé. Cependant il n’avait pas chance de nombreux étudiants d’avoir des parents derrière lui pour le guider et il dut se résoudre à travailler tout d’abord à temps partiel en tant que barman avant de finalement finir à être un barman attitré du bar où il travaillait désormais.
Si son travail lui correspondait totalement, il n’en demeurait pas moins que son rythme de vie laissait à désirer. A cause de ce dernier, il n’avait pas vraiment l’occasion de faire des rencontres classiques, des rencontres lambda pour un homme de son âge, dans la force de l’âge. Un sourire se dessina sur son visage en pensant au « crime odieux » qu’il avait commis et qu’il allait sûrement commettre. Non peu fier d’avoir provoqué le courroux de quelques racailles serbes dans son pays d’origine, il provoquait cette fois-ci la colère des dieux en mettant la morale de côté pour céder à ses plus bas instincts.

Il devait être environ midi quand le scandinave se décida à sortir de ses pensées. Allongé de tout son long dans son lit, il fut presque contraint de sortir par l’intensité du zénith. La bouché déformée par un bâillement, il sortit de son antre d’un pas encore peu assuré, l’esprit encore embrouillé par les effluves. Vêtu d’un simple sous vêtement, il jeta ce dernier sur son chemin avant de se diriger dans sa salle de bains pour profiter de la chaleur de l’eau. Une chaleur qui affola peu à peu tous ses sens. Après son long rituel « matinal », il s’inspecta un moment dans le miroir pour admirer cette cicatrice du passé, cette croix serbe. Un signe distinctif d’un groupe dont il ne préférait pas prononcer l’existence.
Secouant la tête d’un geste, il s’essuya les cheveux avant d’enfiler des vêtements de sport pour accomplir sa routine, une course dans la rues de la ville. Quoi de mieux que de prendre soin de corps, après tout un esprit sain réside dans un corps sain et cette habitude lui avait permis d’évacuer toutes ses frustrations. En parlant de frustration, il avait bien besoin d’une … oreille attentive à sa « peine ». Un simple message avait été envoyé à un de ses contacts pour lui proposer une « simple soirée ». Sans savoir même la réponse de son interlocuteur, un sourire assuré se dessina sur son visage tandis qu’il commença sa course. Après l’effort le réconfort comme on le disait si bien.

En règle générale, les universités américaines vendent du rêve. Nous avons tous en tête les nombreux clichés que les films et les séries TV véhiculent depuis de nombreuses années et continueront de faire encore. Nous savons très bien que la réalité est tout autre mais il y en a quand même, naïfs, qui continuent de rêver et de fantasmer.
Ce n'était pas mon cas. Ou du moins, ce n'était plus mon cas. Pourtant, j'ai grandi avec ce genre d'images et je suis natif d'une ville accueillant une université dans la pure tradition. En plus, nous sommes en Automne maintenant : feuilles jaunes ou marrons tombant des arbres, bâtiments en pierre et couloirs en parquets. Ouais, le tableau est beau. La réalité c'est autre chose.
Mes cours de la journée se déroulèrent le plus normalement du monde. L'heure du déjeuner était la bienvenue, pour discuter d'autre chose avec mes « camarades de classes » (il n'y a pas plus gamin comme appellation ?). Mais ce fut un SMS que je reçu qui fut le clou de la journée. Une invitation à dîner de la part de Henrik.
Je réfléchis une dizaine de secondes, pour me souvenir de mon emploi du temps. J'avais un entraînement de crosse après les cours, le 1er de la saison. Je répondis, donnant une heure à laquelle je viendrai. L'après-midi se passa beaucoup mieux. Peut-être pas aussi rapidement que je le voulais. Seul l'entraînement de crosse me sortit de l'esprit que j'allais le voir ce soir.
Je rentre chez moi pour prendre une douche et me changer. Je n'allais pas m’habiller de façon exceptionnelle, vu que c'était un dîner simple. Un jeans (je fis exprès qu'il soit un peu moulant), une chemise sous un pull dont le col dépasse, une veste fine par dessus, une paire de Converse et hop ! Direction Oswald Drive !
Passons les détails du trajet. Je me retrouve devant la porte et sonne. Je m'appuie contre le mur en attendant. Est-ce que ça serait correct de l'embrasser et de me coller à lui dès que je rentre ? Ou est-ce que ça ferait trop « je suis en chaleur, j'ai envie de toi, je te trouve terriblement sexy » ?

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Jace & Henrik

Combien de temps était-il resté dehors ? Il avait perdu la notion du temps au moment où il avait croisé sur son chemin de nombreuses distractions. Il avait commencé par finir sa course avant de rejoindre un groupe d’amis se lamentant presque de ne pas le voir suffisamment en journée du fait de son activité. Il avait donc par obligation, accepté leur invitation et les heures avaient défilé.
Le zénith avait laissé place à un ciel bien plus assombri lui rappelant avec une certaine nostalgie les belles journées estivales qu’il avait passé … dans son bar, à vrai dire. Le crépuscule lui rappela une nouvelle fois qu’il avait un rendez-vous chez lui, moment qu’il ne devait certainement pas rater pour éviter de vexer son partenaire. Sans prendre son reste, il courut comme un dératé pour faire quelques courses, histoire de garder la face lorsque Jace arriverait et de ne pas perdre toute crédibilité. De toute façon, il devait également être en retard se disait-il.

Il fit à nouveau le chemin inverse pour rentrer chez lui en sifflotant, sans la moindre once d’inquiétude. Cessant son sifflement, il entreprit de monter deux à deux les marches de l’escalier de son immeuble avec deux sachets blanc contenant de nombreux ingrédients pour un diner qu’il espérait fructueux. Perdu à nouveau dans ses pensées, il se promit de se laver un minimum avant d’accueillir son jeunot.
Il n’eut néanmoins pas l’occasion de faire ce qu’il avait prévu puisque le principal intéressé déjà là, le regard figé sur sa porte. Telle une ombre, il ne fit aucun bruit, il laissa simplement divaguer son regard sur le jeune homme. Malgré son jeune âge, il avait des attributs plus qu’intéressants et il ne s’était jamais trahi à regretter de l’avoir rencontré, bien au contraire. « J’espère que tu as soif parce que je crois qu’on va plutôt s’attaquer à mon bar. » expliqua-t-il pour briser le silence tout en gardant un sourire qui se voulait taquin.

Sans plus attendre, il monta au niveau du jeune homme et le domina l’espace d’un instant de toute sa hauteur avant qu’il n’ouvre finalement la porte pour le laisser entrer dans son humble demeure. Même si les plus affriolantes idées lui étaient passées par la tête au moment il avait vu le jeune homme, il préférait faire monter la pression plutôt que de se comporter en véritable addict au sexe, ce qui n’était pas loin de la vérité … il préférait opter pour quelque chose d’autre. Il fit un large sourire à Jace et le détailla un instant « Je te sers quelque chose ? ».

Je venais de sonner à la porte de chez Henrik. J'attendais qu'il m'ouvre. Je me posais donc sur l’entrebâillement de la porte. Je fus surpris de ne pas entendre de bruits à l'intérieur. Encore plus quand j'entendis un bruit à l'extérieur. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et firent place … à mon hôte. Le sac de course expliquait ce fait.
Un sourire apparut alors sur mon visage, tandis que je le vis arriver dans ma direction. Pendant quelques secondes, nous restons silencieux à nous observer. Je me retiens de faire ce que je m'étais dit plus tôt (à savoir lui sauter dessus pour l'embrasser). Nous sommes dans un couloir, il n'est pas impossible que nous nous fassions prendre.
Ce fut le serveur qui prit la parole le premier. « Du moment que tu me nourris plus tard, ça me convient très bien. » Je garde mon sourire discret sur le visage tandis qu'il ouvre la porte. Bien sûr, je fais exprès d'être proche de lui. Je joue un peu à l'allumeur mais j'assume et m'en moque. Si ça déplaisait à Henrik, il me le dirait de toutes façons (j'espère).
Il m'invite à rentrer dans son simple mais joli appartement. Il rentre à son tour, ferme et verrouille la porte. Pendant que je pose mes affaires à la place qui convient, il me demande ce que je veux boire. « Surprends-moi ! ». Il est barman après tout. Je le regarde poser son sac de courses et ses propres affaires. Voyant sa tenue, je lui demande : « T'es allé courir ? »

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Sportif de nature dira-t-on, sa séance n’avait eu que pour objectif de lui décrasser les muscles et surtout les poumons de toutes les fumées toxiques qu’il pouvait respirer dans son bar. Non pas qu’il soit un saint, il avait cependant pris la sage décision d’éviter les tentations de sa jeunesse ou tout du moins une bonne partie s’avoua-t-il.
Il déposa les sacs au niveau de sa cuisine puis aux paroles du jeune homme, il se dirigea vers le mini bar situé dans son salon. Il avait toujours aimé manipuler les substances, se prendre pour un petit chimiste et c’était souvent ce qu’on lui demandait en tant que barman, être créatif. « Ouais j’ai couru quelques kilomètres, histoire de prendre l’air vu la dure soirée que j’ai eu hier et après je suis allé boire un verre. Des affaires de grandes personnes quoi. » expliqua-t-il en le taquinant, tout en sortant deux grands verres dans lesquels il versa tour à tour différents liquides après mis une bonne poignée de glaçons. Tequila, gin et vodka vinrent s’ajouter, se mélanger tour à tour pour former un cocktail toujours aussi succulent quoique vieillot puisqu’il datait de 1920. Il était certain que cette boisson ferait son effet et réchaufferait l’atmosphère. Les deux verres en main, il en tendit un à Jace avant de l’inviter à s’asseoir à ses côtés sur le canapé de son salon.

« Evite de le boire cul sec, si tu ne veux pas finir ivre mort. » un sourire malin avait à nouveau pris place sur son visage tandis qu’il faisait tanguer dangereusement son verre de gauche à droite. Il sous-entendait bien entendu derrière ses propos que Jace était un « petit être innocent » contrairement à lui, chose qui l’avait d’ailleurs intrigué dans un premier jusqu’à ce qu’il ne le découvre réellement. Il était définitivement loin de sa définition d’être angélique même si il en avait les traits. Ô que Lucifer pouvait être cruel ! Qu’avait-il fait pour mériter tel châtiment ? Il prit une gorgée de sa boisson tout en ne lâchant pas l’étudiant du regard, se demandant qui allait être le premier à céder à la tentation. Vu les vêtements qu’il portait, il ne faudrait pas longtemps pour que Jace ne remarque la triste vérité.
Le bras du scandinave prit la direction de son invité pour l’entourer au niveau de son sofa sans qu’il n’y ait contact physique, son simple regard suffisant à expliquer ce qu’il n’avait pas besoin de transposer à l’oral. Malgré sa fierté, il fut forcé d’avouer qu’il n’avait pas toujours les idées claires en la présence de son amant ou tout du moins qu’il avait du mal à se contenir. Il aurait simplement pu le déshabiller sur le champ sans un mot dès son arrivée et faire ce qu’ils avaient à faire, chose qu’ils avaient sûrement déjà dû faire à plusieurs reprises … or il n’était plus mal de rester dans le classique par moment. « Au fait … je ne t’ai pas dit bonsoir. » un léger sourire toujours figé sur son visage, il réduisit drastiquement la distance entre eux pour poser ses lèvres sur les siennes dans un simple baiser.

Pendant que Henrik prépare son cocktail, je regarde un peu son appartement. Je côtoie cet endroit depuis environ deux ans maintenant, je le connais donc très bien et l'ai vu un peu changer au fil du temps. Quelques photos ici et là, un ou deux objets de décoration, pas trop de désordre ou bien de poussières. C'était peut-être un appartement de célibataire, mais un joli et agréable. En tout cas, il n'y a pas de cartons de pizza apparents.
Le serveur termina sa mixture. Il me tendit mon verre et garda le second. J'étais resté silencieux sur sa remarque « des trucs de grande personne » jusqu'à présent. Mais je ne mis pas longtemps à sortir : « En même temps, il faut bien que tu t'entretiennes, vu ton grand âge. » Je dois avouer quand même que la différence d'âge entre lui et moi est ce qui plaît en outre. Quand nous faisons l'amour, ça m'excite même. Et c'est sûrement réciproque.
Je finis par m'installer sur le sofa. Henrik me fit une remarque sur la boisson, disant de faire attention pour ne pas finir ivre mort. « C'est vrai, tu pourrais abuser de moi sinon. » Je bus une gorgée et fit une grimace. Ce n'était pas du lait en tout cas ! Wow putain, ça arrache disons. Je pose mon verre sur la table. « C'est fort disons, ton truc. » Je souris en coin. Je suis sûr que le beau brun a fait exprès de me préparer une boisson forte, pour se jouer de moi.
Je le vis alors mettre son bras autour du sofa, derrière moi. Puis, il se rapproche doucement. Il teste sûrement sa proie, ce que je lui autorise à faire ou pas. Sauf que j'ai peu de limites. Enfin, Henrik se décide à agir comme j'aime. Il invente une excuse pour me saluer, s'approche donc et pose mes lèvres sur les siennes. Je transforme ce mouvement en baiser, posant ma main sur son visage. Enfin ! Ai-je envie de crier.
À la place, je me rapproche de lui et met en pause le baiser. « Si c'est pour me saluer comme ça, tu peux oublier plus souvent si tu veux. » Je reprends ensuite le baiser mais reste proche de mon partenaire. Je ne veux pas le lâcher, pas encore du moins. Doucement, je viens l'enlacer et dépose des baisers dans son cou et sa barbe de quelques jours. J'ai toujours aimé les hommes avec une barbe de quelques jours et Henrik en a tout le temps une.

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Bien qu’il ne fut pas particulièrement sensible à l’alcool, sa chaleur corporelle augmenta de quelques degrés après l’ingestion de sa boisson à moins que ça ne soit l’excitation de sentir les lèvres de son compagnon sur son corps ? Il avait beau être jeune, il avait cette aisance que l’on retrouvait en général chez des hommes plus … matures dira-t-on. Il était audacieux et ça, c’était vraiment le pied. « Finis vite ta boisson. » lui ordonna presque le scandinave, une lueur malicieuse brillant dans ses yeux tandis qu’il ingéra la totalité de son verre.
Un frisson parcourut la nuque du trentenaire, remontant rapidement jusqu’à son encéphale. Le désir coula dans ses veines jusqu’à atteindre le point critique, le point de non-retour. Sans refréner ses pulsions, il prit le contrôle de la situation et renversa carrément son invité, l’observant un court instant avant de l’embrasser langoureusement, son corps dominant le sien pour ne lui laisser aucune échappatoire.

Cela faisait déjà un bon moment que leur liaison durait et pourtant, il ne s’était jamais lassé du corps et des humeurs de son compagnon. Bien au contraire, il avait l’impression de découvrir des nouvelles facettes de sa personnalité avec le temps, chose normale puisqu’il n’avait que dix-sept ans, il avait encore toute la vie devant lui. Si l’envie ne lui manquait pas de déchirer le haut de Jace, il se hâta tout bonnement d’enlever son pull et de déboutonner sa chemise afin d’admirer le corps de son amant, il le détailla un instant de tout son long, savourant cette exquise vue. Il y avait vraiment des avantages à sortir avec un individu plus jeune que soit, tout d’abord, rien que pour le challenge que cela représentait mais également pour la fraicheur qu’il pouvait apporter, sans oublier le côté physique … sans voir le jeunot comme une petite chose fragile, il se complaisait dans son rôle d’alpha.
Sans perdre le rythme, il dévoila à son tour son torse et son léger haut couvert d’une fine pellicule de transpiration fut jeté quelques part dans le salon.
Les lèvres du barman vinrent à nouveau se poser sur Jace mais cette fois-ci au niveau de son torse, humant légèrement son doux parfum. Sa langue vint à sortir à son tour pour participer à cette prestation, profitant du relief de ses abdominaux. Ses dents vinrent par la suite lui mordiller légèrement la chair avant qu’il ne calme peu à peu sa frénésie « J’espère que personne ne t’attends chez toi … je ne compte pas te lâcher maintenant. » lui susurra-t-il d’un souffle chaud dans le creux de l’oreille.

L'envie montait. Je désirais de plus en plus Henrik. Et c'était réciproque. Nous nous étions rapprochés, enlacés et finissions par nous embrassés. J'aime sentir le corps de cet homme contre le mien. Que ça soit ses mains qui me caressent, ses lèvres qui me dévorent ou bien son sexe qui va et vient en moi. Je le désire, j'ai envie de lui et je veux lui faire comprendre sans détours.
Lorsqu'il me dit de finir ma boisson, je reste silencieux mais obéit. J'ai beau être un petit merdeux, ça m'arrive parfois de faire ce qu'on me dit. Disons que le beau brun entre dans son côté « Alpha » et ça a tendance à me plaire. Je prends donc mon verre et boit d'un coup son contenu. Je ne peux retenir une grimace, je tire un peu la langue et finit par m'en remettre au bout de quelques secondes.
Henrik est amusé de me voir ainsi. Nous échangeons un sourire rapide. Mais nous reprenons là où nous nous sommes arrêtés. Il me bascule. Je me retrouve allongé sur le dos et lui sur moi. Je dévore ses lèvres mais doit arrêter. Henrik remonte mon pull et me l'enlève. Une fois fait, il s'attaque aux boutons de ma chemise. Mon torse musclé se dévoile alors que les mains de mon amant viennent à sa rencontre.
Le serveur a retenu « la leçon ». Il n'a pas arraché ma chemise ou autre, au risque de devoir rentrer chez moi sans. Ce genre de choses arrive souvent alors que nous devons garder le secret. Comment expliquer chez moi que j'ai perdu une chemise ? Je ne vais pas dire que c'est mon amant qui l'a déchiré pendant que nous faisions l'amour …
Torse nu, je regarde avec un air d'envie mon partenaire. J'enroule mes jambes autour de ses jambes. Je l'admire retirer son haut et finir comme moi. Mes mains vont aussitôt le caresser. Mais elles finissent sur ses cheveux, car Henrik s'occupe de ma peau nue. Il l'embrasse, la mordille et la stimule autant que possible. « Mmhh ... » finis-je par lâcher. « Putain ... » Je gémis, me mords la joue intérieure et la lèvre pour me contenir, avec difficultés. Je gesticule, en manque, sur le sofa.
Le serveur me prévient qu'il ne me lâchera pas de la nuit. « J'ai dit que j'étais chez Elsa. » Elsa, alias la copine imaginaire que j'ai inventé quand je vais chez l'un de mes amants (Henrik en tête) ou chez Gabriel. Elle m'est très utile pour le moment … Après ma réponse rassurante, j'entreprends de défaire la ceinture de mon amant. « Je veux te voir nu. » lui lance-je alors.

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Le voir répondre avec tant d’intensité à ses stimulations était vraiment plaisant. Il aurait été encore plus plaisant d’inaugurer une de ses salles de classe or il devait se contenter de ce qu’il avait déjà. Le plaisir de braver l’interdit était devenu comme une seconde nature. Le torse de son amant témoignait de tous les efforts physiques qu’il fournissait, un torse qui en compagnie de sa petite gueule d’ange devaient faire tomber dans le panneau la plupart des hommes.
Tout en continuant sur sa lancée et répondant aux attentes du jeunot, il le laissa, le visage impassible mais empreint d’un désir certain, défaire la seule barrière le protégeant encore un peu d’une longue nuit. Le bas du nordique se mit à glisser le long de ses jambes dévoilant un léger bout de tissu moulant bien ses formes et traduisant son envie à l’égard de son amant. Les secondes qui suivirent témoignèrent du bas de Henrik voltigeant dans l’appartement tandis qu’il colla à nouveau son corps chaud contre le corps tout aussi chaud de Jace, qu’il ne frotte sa peau contre la sienne dans une simulation du plaisir à venir pour le faire languir davantage. Par chance, l’âge avait appris à Henrik à se contenir avec aisance ou au moins à faire semblant d’avoir prise sur ses passions.

« Tu vas devoir attendre un peu. » lui répondit-il dans le creux de l’oreille en réponse à son attente de le voir dans le plus simple appareil. Tout se mérite dans la vie comme on dit. La bouche du principal intéressé s’approcha de celle de l’étudiant pour l’embrasser à nouveau avant qu’il ne morde à la bonne intensité sa lèvre inférieure.
Toujours dans son rôle habituel et dont les répliques lui vinrent instantanément, il suréleva son corps un instant pour ne plus dominer son invité. Cette fois-ce il ne donna aucune directive, il se contenta de guider la main de Jace jusqu’à son sous-vêtement pour l’y faire pénétrer par la suite. Un sourire satisfait apparut sur le visage du barman en même temps qu’un léger bruit entre le gémissement et le grognement sortit de sa gorge. C’est alors que lentement, il se décida de se séparer du canapé pour approcher son bas au niveau du visage de son invité.
Décidément, cette Elsa avait vraiment de la chance de bénéficier des services et des mains habiles de Jace !

» #03 - For you, there's nothing in this world I wouldn't do (jace)